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© FFE/PSV

Dans 3 semaines maintenant, le dressage français sera réuni à Compiègne pour la 9ème édition des Internationaux de France. Des cavaliers susceptibles d’intégrer l’équipe de France, en passant par les objectifs fédéraux ou la participation des tricolores à la suite du circuit Coupe des Nations de la FEI, Dressprod fait le point avec Emmanuelle Schramm, la Directrice Technique Nationale en charge du dressage.

– Quelles sont les ambitions fédérales sur le CDIO de Compiègne ?

Notre première ambition est d’avoir une équipe, car seules 2 cavalières, Morgan Barbançon Mestre et Stéphanie Brieussel, sont aujourd’hui dans le Groupe 1. Nous devons d’abord avoir 4 couples. Les concours qui précèdent le CDIO de Compiègne sont donc importants et nous espérons que lors de ces concours, de nouveaux couples vont  intégrer le Groupe 1 ce qui leur permettra de participer aux Coupes des Nations . 4 cavaliers sont proches de cet objectif et susceptibles d’intégrer rapidement le Groupe 1 puisqu’ils ont déjà franchi 2 fois cette barre des 70 % : Nicole Favereau, Arnaud et Anne Sophie Serre, et Jean Philippe Siat. Ils seront tous présents sur le CDI 3* de Saumur.

Ensuite, nous souhaitons qu’à Compiègne, un maximum de couples du Groupe 1 dépassent la barre des 71 %, minima établi par la Fédération pour être sélectionnable pour les Championnats d’Europe de Rotterdam. Enfin, il est encore un peu tôt pour avoir un objectif de performance par équipe car nous ne connaissons ni les cavaliers engagés, ni les nations présentes. Grâce au CDIO de Compiègne, le dressage français à l’opportunité de s’exprimer par équipe en France. Tous les cavaliers auront à cœur de réaliser la meilleure performance qui soit.

 – Sur le CDI 3*, d’autres couples sont-ils pressentis pour participer à l’événement ?

De nombreux couples souhaitent participer à ce très beau CDI et même si Monique Marini est toujours attentive à nos besoins et cherche toujours à y répondre autant que possible, les places sont tout de même limitées. Mis à part les couples sélectionnés pour la Coupe des Nations,  la sélection se portera notamment sur  les couples français motivés et en bonne position pour intégrer le groupe 1 ou 2 au travers des performances qu’ils pourront réaliser sur ce concours de référence.

– La France sera-t-elle présente sur les prochaines étapes du circuit Coupe des Nations de Geesteren et Hicktead ?

Nous aimons participer aux Coupes des Nations qui sont de très bonnes préparations pour les échéances internationales.  La France est invitée à Hickstead. Pour Geesteren, qui remplace cette année Rotterdam, le programme n’est pas encore sorti. Nous ne connaissons donc pas les équipes invitées, mais nous avons fait la demande. Il faut savoir que nous sommes très dépendants des invitations, ce sont les organisateurs qui décident qui peut et qui ne peut pas participer…Obtenir un bon  résultat  à Compiègne pourrait influencer positivement nos possibilités.

– Quelles sont les ambitions fédérales sur les épreuves destinées aux jeunes ?

Compiègne est un concours très important dans la saison des jeunes. Depuis quelques années nous voyons leur nombre augmenter et le niveau s’améliorer. Beaucoup d’entre eux étaient à Jardy et seront sur le CDI 3* de Saumur. L’organisatrice du CDI de Compiègne, Monique Marini, nous a fait le grand plaisir de programmer les 4 catégories jeunes : Children, Poneys, Juniors et Jeunes Cavaliers. Le concours sera donc une étape importante pour les sélections suivantes et notamment la Coupe des Nations de Hagen.

– Et dans les 7 ans ?

Nous ne savons pas encore quels 7 ans seront présents à Compiègne. Compiègne arrive en fin du processus de qualification pour les Championnats du Monde de Ermelo car, ensuite, il ne restera que le Grand National de Macon. Nous n’avons en France encore que peu de 7 ans prêts pour aborder ce niveau d’épreuve et les organisateurs nous aident aujourd’hui à les accueillir même si les épreuves ne sont pas très « fournies ».

– Le CDI de Compiègne est de plus en plus sollicité par les cavaliers. Comment expliquez-vous son succès ?

Je crois que cette adhésion des cavaliers s’explique par l’excellente qualité de l’accueil et du travail de Monique Marini et son équipe. Il y a tout ce qu’il faut : des sols et des boxes de qualité, de nombreuses carrières, un programme qui permet à tous les chevaux de trouver leur place, une géo localisation parfaite et de la convivialité. Le site est également superbe. La Fédération Française d’Equitation est partenaire du concours, c’est d’ailleurs une étape du Dress Tour. Nous en profitons donc pour organiser quelques événements , comme l’accueil des nouveaux propriétaires des chevaux du Groupe JO. Compiègne est un concours incontournable !